L'obsolescence programmée

Arte + 7

Le sujet traite de l'obsolescence programmée.
Une ampoule incandescente dure depuis 109 ans. Les fabricants ont alors basculés vers l'idéologie de l'obsolescence programmée.

Serge Latouche fait une intervention pour expliquer que les 3 pilliers de la société de consommation sont :
- la publicité,
- l'obsolescence programmée,
- le crédit.

Prêt à jeter
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.
http://videos.arte.tv/fr/videos/pret_a_jeter-3700234.html

Serge conclut : « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. » (Gandhi)

alter egaux a écrit:Arte + 7

Le sujet traite de l'obsolescence programmée.
Une ampoule incandescente dure depuis 109 ans. Les fabricants ont alors basculés vers l'idéologie de l'obsolescence programmée.

Serge Latouche fait une intervention pour expliquer que les 3 pilliers de la société de consommation sont :
- la publicité,
- l'obsolescence programmée,
- le crédit.

Prêt à jeter
Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.
http://videos.arte.tv/fr/videos/pret_a_jeter-3700234.html

Serge conclut : « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. » (Gandhi)

Si Gandhi l'a dit...

Et ça aussi ça commence tout de suite très mal... Une société de croissance pour la croissance... Où vont-ils chercher de pareilles âneries ! C'est pas de la croissance pour de la croissance, c'est de la croissance pour du profit pour un petit nombre, ce qui n'est pas exactement la même chose, c'est le moins que l'on puisse dire.
Alors quand ça commence aussi mal, c'est perdre son temps, au mieux, ou risquer de se faire paralyser la jugeotte, au pire, que d'écouter la suite !

Pierre M. Boriliens a écrit:Alors quand ça commence aussi mal, c'est perdre son temps, au mieux, ou risquer de se faire paralyser la jugeotte, au pire, que d'écouter la suite !

Je vous conseille de ne pas suivre celui de Pierre, en dépassant sa mauvaise humeur permanente.
Le documentaire commence sur une petite historique du capitalisme (Ford and co), puis l'arrivée de l'idéologie de l'obsolescence programmée (les lampes incandescentes à 1 000 h), suivi de la crise de production du capitalisme dans les années 30, pour s'imposer aux équipes de bureaux d'étude (les ingénieurs se sont opposés, avec force de débat dans les années 50), avec les résultats que l'on connait, en passant aussi par l'Allemagne de l'Est (totalement opposé à cette idéologie) puis à l'introduction à la décroissance devant le constat du manque de ressource.

Bien entendu, il y a quelques défauts, mais globalement, un bon documentaire sur un des 3 piliers de l'idéologie dominante.

La perspective de Latouche est critiquable (comme tout) mais dire qu'il dis que des conneries sans intérêts tu pousses le bouchon un peu loin Pierre.

alter egaux a écrit:

Pierre M. Boriliens a écrit:Alors quand ça commence aussi mal, c'est perdre son temps, au mieux, ou risquer de se faire paralyser la jugeotte, au pire, que d'écouter la suite !

Je vous conseille de ne pas suivre celui de Pierre, en dépassant sa mauvaise humeur permanente.
Le documentaire commence sur une petite historique du capitalisme (Ford and co), puis l'arrivée de l'idéologie de l'obsolescence programmée (les lampes incandescentes à 1 000 h), suivi de la crise de production du capitalisme dans les années 30, pour s'imposer aux équipes de bureaux d'étude (les ingénieurs se sont opposés, avec force de débat dans les années 50), avec les résultats que l'on connait, en passant aussi par l'Allemagne de l'Est (totalement opposé à cette idéologie) puis à l'introduction à la décroissance devant le constat du manque de ressource.

Bien entendu, il y a quelques défauts, mais globalement, un bon documentaire sur un des 3 piliers de l'idéologie dominante.

Tu vois ? Tu viens de le dire en 3 lignes. Alors pourquoi tout un roman à l'eau de rose sur plus d'une heure ? Surtout qu'il n'est probablement jamais question de capitalisme, qui est quand même l'origine de la nécessité absolue de la croissance et par conséquent de tous les moyens qui permettent de l'obtenir, dont l'obsolescence programmée n'est qu'un exemple parmi d'innombrables autres !

nemo111 a écrit:La perspective de Latouche est critiquable (comme tout) mais dire qu'il dis que des conneries sans intérêts tu pousses le bouchon un peu loin Pierre.

Où ai-je dit ça ? J'ai juste dit qu'il y avait mieux à faire que de regarder ce truc (y compris, sans doute, de lire du Latouche !).

Hum tout le monde ne sais pas tout cela Latouche s'adresse a un public tout venant pour qui tout cela a un intéret. Si tu n'es pas concerné pourquoi décourager des gens qui eux pourrait l'être?

Pierre a écrit:Où ai-je dit ça ? J'ai juste dit qu'il y avait mieux à faire que de regarder ce truc (y compris, sans doute, de lire du Latouche !).

Tu sais, j'ai la seconde bibliothèque de France à 500 m de chez moi : 3.5 millions de livres (au moins) !

nemo a écrit:Hum tout le monde ne sais pas tout cela Latouche s'adresse a un public tout venant pour qui tout cela a un intéret. Si tu n'es pas concerné pourquoi décourager des gens qui eux pourrait l'être?

oui, tout le monde n'habite pas à 500 m de la seconde bibliothèque de France....
espèce de nanti, va ! pense donc un peu aux défavorisés...

nemo111 a écrit:Hum tout le monde ne sais pas tout cela Latouche s'adresse a un public tout venant pour qui tout cela a un intéret. Si tu n'es pas concerné pourquoi décourager des gens qui eux pourrait l'être?

Mais j'ai dit pourquoi : "il n'est probablement jamais question de capitalisme, qui est quand même l'origine de la nécessité absolue de la croissance et par conséquent de tous les moyens qui permettent de l'obtenir, dont l'obsolescence programmée n'est qu'un exemple parmi d'innombrables autres !"
Et encore une fois, ça s'adresse à cette émission à l'eau de rose d'arte !
Si vraiment il faut des émissions, autant regarder ça :
https://www.dailymotion.com/video/x9wv2w_edward-bernays-propaganda-1-2-vostf_news
https://www.dailymotion.com/video/x9wv7v_edward-bernays-propaganda-2-2-vostf_news

2 fois 15 minutes, pas d'anniversaire à l'américaine pour fêter les 100 ans de la Sainte Ampoule (merci dieu), etc.
Des faits et un commentaire assez sobre ! Et tout est dit, ou presque !

J'ai le livre d'Edward Bernays (propaganda). Par contre, je n'avais jamais fait vraiment attention au développement de l'idéologie de l'obsolescence programmée (date, développement de l'idéologie, mouvement d'oppositions, comparaison avec le communisme).
Du moins j'en avais pas clairement une conscience aussi pertinente que celle présentée dans le documentaire.

En clair, je ne te reproche pas d'en connaitre déjà les aspects, mais ne dégoutes pas les autres d'aller gratter le sujet.

Pour info, le capitalisme est abordé, assez clairement, car il ose même faire des oppositions avec le communisme.

Le débat avec Serge.
A la fin, il introduit d'idées du quota pour le pétrole, et autres ressources non renouvelables. Ainsi que la remise en cause du capitalisme.

- Cosima Dannoritzer, réalisatrice
- Serge Latouche, économiste et anthropologue
- Pascal Perri, économiste
- Rebecca Harms, députée européenne, les Verts

" la rue est pleine de jeunes et jolies femmes prêtes à se donner à n'importe quel moment et qui plus est gratuitement. mais aucune d'entre elles ne m'appartient. il faut disposer d'un certain minimum pour avoir une femme accessible sans argent. " homo sovieticus , zinoviev.
tout autant que du capîtalisme , je suis un peu inquiet quand j'entends latouche parler de réduire, est-ce du racisme?, car nous savons que les organes nègres sont plus développés , au ghana comme ailleurs, mais en faits c'est surement tous les organes donc les notres aussi.......

bon ok, je sors
au fait avez vous donné votre obole à l'éditeur indigène, occitan ,pour le livre d'hessel?
en exergue , il y a une citation de Camus: " les gouvernements, par définition, n'ont pas de conscience"