Une explosion endommage un gazoduc dans le Sinaï égyptien

Une explosion endommage un gazoduc dans le Sinaï égyptien

Une explosion a détruit dans la nuit de lundi à mardi, dans le Sinaï, un gazoduc égyptien approvisionnant Israël et la Jordanie, ont rapporté des témoins et une source proche des services de sécurité égyptiens.
L'explosion s'est produite à l'ouest de la ville d'Al Arich. Des témoins ont parlé de flammes de 15 mètres de haut. On ignore pour l'instant ce qui a provoqué l'explosion.
L'armée a bouclé le secteur et l'entreprise qui exploite le gazoduc, Gasco, une filiale de la compagnie gazière nationale EGAS, l'a arrêté après l'explosion, qui a été entendue loin de là.
Ce gazoduc a été pris pour cible à plusieurs reprises par des assaillants qui seraient opposés à la vente de gaz égyptien à Israël, cela depuis la chute du président Hosni Moubarak en février.

Egypte: l'incendie sur le gazoduc livrant Israël est "sous contrôle"

(AFP) – Il y a 5 heures

LE CAIRE — Un incendie qui avait éclaté à la suite d'une attaque dans la nuit de lundi à mardi contre des installations du gazoduc égyptien livrant du gaz à Israël et à la Jordanie était "sous contrôle" mardi matin, a indiqué l'agence officielle égyptienne Mena.

L'attaque a eu lieu contre une station de pompage située dans le village de al-Midan, 25 km au sud-ouest du village d'al-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï. Deux personnes vivant à proximité ainsi qu'un garde de la station ont été blessés et souffrent de brûlures, selon la Mena.

L'agence égyptienne, citant des témoins, confirme également que des inconnus armés circulant à bord d'un véhicule sans immatriculation ont ouvert le feu contre la station, provoquant une explosion.

Il s'agit de la sixième attaque menée depuis février dernier contre ce gazoduc, dont les livraisons à Israël et la Jordanie ont à plusieurs reprises dû être suspendues en raison des dégâts. Plusieurs tentatives d'attentats ont également été déjouées.

Les livraisons de gaz naturel à l'Etat hébreu conclues du temps du président Hosni Moubarak, renversé en février dernier, sont très critiquées dans l'opinion et la classe politique égyptienne.